La violence est définie sous diverses formes (liste non-exhaustive). Elles peut être 1) économique : privation de ressources.; 2) physique : atteintes à l’intégrité corporelle, blessures corporelles, violences contre ou avec des objets, des négligences et des privations de soins; 3) psychique : contraintes, chantages, humiliations, dénigrements, harcèlement, manipulations, menaces; 4) sexuelle : viols et agressions sexuelles, inceste, harcèlement sexuel, exploitation sexuelle, mutilations sexuelles, mariage forcé; ou 5) verbale : injures, hurlements, silences.
Aujourd’hui, la violence est omniprésente dans nos vies. En effet, le taux d’exposition à un événement traumatisant au fil de l’existence est de 20 à 30% en Europe. L’impact de la violence sur notre développement et notre psychisme est dévastateur, et particulièrement chez les femmes. En effet, elles risquent deux fois plus que les hommes de souffrir d’un état de stress post-traumatique, développant des tableaux plus sévères et d’une durée plus longue que leurs pairs masculins. Enfin, plus les violences sont commises à un jeune âge, plus les victimes sont impactées. L’amygdale étant active dès le troisième trimestre de grossesse, par conséquent même les bébés peuvent être impactés par la sidération, la dissociation et la mise en place d’une mémoire traumatique.
Face à des violences traumatisantes et incompréhensibles, il se produit chez la victime une paralysie des fonctions supérieures: la sidération. La personne se retrouve dans une situation d’immobilisme psychique et moteur (incapacité à crier, à se défendre, à courir, à appeler à l’aide). Il est ainsi très courant que dans le cas de viols, d’abus et de violences, les victimes ne manifestent au début aucune émotion et ne se souviennent pas clairement des faits. Physiologiquement, quand l’amygdale (siège des émotions, qui sécrète de l’adrénaline et du cortisol) s’active dans le cerveau mais qu’il n’y a pas de réponse (du fait de la sidération), l’amygdale réagit en mode survie en envoyant plus d’adrénaline et de cortisol dans l’organisme. L’organisme se retrouve inondé avec des doses d’adrénaline et de cortisol, ce qui représente un danger vital (risque d’atteintes neurologiques et mort de stress extrême) pour le cerveau qui disjoncte afin d’assurer sa survie et protéger le cœur.
Cette disjonction engendre la sécrétion de morphine et de kétamine qui anesthésient la personne physiquement et émotionnellement. La personne ne ressent plus ni douleur ni émotion, entraînant un phénomène de dépersonnalisation. Tout se passe comme si la personne regardait la scène dans laquelle elle est impliquée de l’extérieur : c’est précisément le phénomène de dissociation traumatique. Ainsi, la dissociation apparaît comme une réponse, inconsciente, involontaire et irrépressible au stress post-traumatique, visant à se protéger d’une douleur trop intense, voire d’un effroi.
Les symptômes d’une dissociation plus grave ou d’un trouble dissociatif peuvent avoir une durée spécifique, transitoire ou chronique :
En parallèle de la dissociation traumatique se produit une interruption de la mémoire qui entraîne la mise en place dans le cerveau d’une mémoire qui n’est pas contextualisée dans le temps et dans l’espace: la mémoire traumatique. Celle-ci va faire revivre à la personne les pires événements, sans qu’elle comprenne pourquoi elle est envahie de sensations atroces (attaque de panique, angoisse, phrases de l’agresseur réentendues comme une petite voix intérieure…). Tant que la personne est dissociée, elle ne ressent pas la douleur mais la mémoire traumatique explose quand la personne n’est plus dissociée (ex : quand la personne est protégée, n’est plus en contact avec son agresseur). Aussitôt qu’un lien, une odeur, un bruit ou n’importe quoi réveille la mémoire traumatique, il se produit des reviviscences sensorielles. La personne va alors mettre en place des stratégies évitantes (comme ne plus sortir de chez elle) ou des pratiques dissociantes pour échapper à ces états insupportables (alcool, drogues, mises en danger qui vont faire monter le taux d’adrénaline et de cortisol et permettre au cerveau de disjoncter à nouveau et de retrouver un état dissocié), ce qui produit un cercle vicieux aussi douloureux que désespérant.
Le traitement de la mémoire traumatique fonctionne, il est indispensable pour éviter de graves problèmes de santé, éviter de subir d’autres violences, de reproduire des schémas et pour se sentir enfin légitime, pouvoir parler, dénoncer et penser que l’on a droit à la justice et à la réparation.
Une des particularités les plus intéressantes des outils de la psychologie énergétique pour les victimes de violences est qu’ils permettent, dans la mesure du possible, une certaine autonomie de la personne de par les outils de stabilisation et de traitement des parts qu’elle propose. La clé est là, quand le thérapeute n’est pas présent, la personne dispose d’outils lui permettant de faire face aux activations de son quotidien et réduire le niveau de stress général, ce qui lui permet de ressentir une réelle avancée sur sa problématique à la fois pendant et entre les séances.
En particulier, la méthode REMAP® (Reed Eye Movement Acupressure Psychotherapy), créée par Steve Reeds, combine un ensemble de trois techniques de psychologie énergétique, permettant de soulager la détresse émotionnelle par l’intermédiaire du champ énergétique corporel. La méthode est particulièrement efficace pour éliminer la douleur des incidents traumatisants (y compris les causes de stress post-traumatique – PTSD), ou encore pour arrêter les crises de panique et apaiser le réflexe de stress du cerveau limbique (FFF : Fight, Flight or Freeze). Cette méthode favorise un traitement et soulagement rapide des événements traumatiques et de stress intense, elle agit également sur les expériences émotionnelles écrasantes.
Peut-être vous êtes vous aussi déjà posé(e) la question: “pourquoi ai-je si peu de souvenirs de mon enfance ? ”. Il est fort probable que vous vous soyez dissocié(e) d’évènements douloureux, de mémoires traumatiques, que votre système a appris à dissimuler. Le Self Emotional Balancing (SEB©) est un modèle de la psychologie énergétique intéressant pour désensibiliser la mémoire traumatique. Dans ce modèle, l’être humain n’est pas un tout, il est constitué de différentes parties de personnalités (les parts blessées, les parts protectrices) et d’un Self (intra et interpersonnel, qui nous relie les uns aux autres et à un grand « Tout » commun à l’humanité). Au cours de notre travail thérapeutique, nous irons identifier et accueillir vos parts blessées, et établirons ensemble un dialogue bienveillant et non-jugeant entre votre Self, espace de compassion, et ces parts afin de les reconnaître dans tout ce qu’elles ont vécu et les désensibiliser de leurs expériences traumatiques.
L’une des propriétés fondamentales du Reiki est de restaurer l’équilibre naturel de tout organisme vivant, et en l’occurrence ici du corps physique et de stimuler sa capacité d’autoguérison. Le soin Reiki viendra ainsi renforcer les facultés de récupération de votre corps après un traumatisme.
De plus, le soin Reiki apporte un supplément d’énergie qui ré-harmonise et revitalise le corps, il aide notamment à réduire le stress, se calmer et se détendre profondément, et corriger les déséquilibres physiques et émotionnels en libérant les causes originelles des blocages émotionnels inscrits dans la mémoire cellulaire. Le Reiki peut ainsi venir soutenir le travail effectué en thérapie.
Enfin, le soin Reiki vous permettra indirectement de prendre 90 minutes de détente totale, rien que pour vous, sans interruption. Si vous n’avez pas la force de vous déplacer, ce que je peux tout à fait comprendre, un soin Reiki à distance est également possible et dont les bénéfices seront identiques au soin en présentiel.
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